Cérémonie d'hommage National aux Dissidents Antillo-Guyanais

Cérémonie d'hommage National aux Dissidents Antillo-Guyanais

trans Cérémonie d'hommage National aux Dissidents Antillo-GuyanaisLundi 2 juin 2014, à l’occasion du 70e anniversaire du Débarquement des forces alliées en Europe durant la Seconde guerre mondiale, George PAU- LANGEVIN, ministre des Outre-mer et Kader ARIF, secrétaire d’État aux Anciens combattants et à la mémoire, ont co-présidé une cérémonie militaire d’hommage national aux anciens combattants issus de la Dissidence antillo-guyanaise

À cette occasion, une plaque commémorative a été dévoilée à l’hôtel National des Invalides.

« Aux Dissidents de la Guadeloupe, de la Martinique et de la Guyane Refusant la défaite, ils ont bravé les océans pour rejoindre la France Libre et se sont battus en héros pour sauver la Patrie. » 1940 – 1945

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Lors de cette cérémonie le ministre a notamment rendu hommage à Jeanne CATAYEE, seule dissidente présente.  Engagée dans la Résistance elle s’est opposée au régime de Vichy et a rejoint le combat aux côtés des Alliés et du général de Gaulle.

 

 

 

FAM

1 commentaire pour l’instant

Gyssels Kathleen Publié le15 h 33 min - 13 février 2015

Lisant ce beau « fait-divers », j’ai envie de réciter trois poèmes de Léon G Damas, le premier, archiconnu, « Et Caetera » (tiré de ‘Pigments’), le deuxième, bien moins étudié et à tort, Sur une carte postale (reçue) » du même ‘Pigments’, et le troisième, gardé longtemps dans ses tiroirs à Washington, D.C., long de huit pages « Puisque ». Dans chaque poème anti-militariste, anti-armement, anti-mobilisation, le troisième homme de la négritude s’est prouvé dissident à l’industrie de l’armement et à la démagogie chauviniste et militaire, à la haine attisée entre peuples divisés par les Lignes (la frontière franco-allemande, la pigmentation et le genre, la classe et la confession). Celui qui posa une gerbe le jour de l’Armistice pensait éperdument aux Monuments aux Morts à dresser d’urgence (mais le temps court toujours après les faits) pour ses hommes et femmes de l’ombre, dissidents et résistants.
http: (ile en ile/ potomitan/ Africultures)

(lire, aussi): http://www.africultures.com/php/index.php?nav=article&no=9345

Kathleen Gyssels

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